1 June 2016 by Jessica Palmer
Eugène Ionesco – Une sensibilité baroque : Journal en miettes
Simona Furdui
Université Babes-Bolyai
Cluj-Napoca, Roumanie
furduisimona@yahoo.fr
Celui qui lit pour la première fois le Journal en miettes et qui connaît seulement la dramaturgie de Ionesco, reste certainement étonné, car le lecteur ressent dans cette écriture diaristique une sensibilité aiguë, mais qui ne se dirige pas, cette fois, vers l’absurde. Le journal offre ensuite une autre perspective d’interprétation pour ses pièces. Le lecteur se rend compte de ce qui se trouve au-delà des pièces ionesciennes, au-delà des masques et des rôles créés par Eugène Ionesco. Et il a, comme nous l’avons eu à notre tour, le sentiment d’être dans la proximité d’une sensibilité de facture baroque. C’est ce qui constitue le sujet de notre intervention, car il nous semble que la sensibilité de ce dramaturge du XXe s’apparente au modus sentiendi du XVIIe siècle. Il nous semble intéressant d’établir un “dialogue” entre la mentalité baroque, telle que l’histoire de la littérature et de l’art en général l’a retenue et les pensées dont Ionesco nous fait part dans son journal. Nous allons nous appuyer sur des fragments – des “miettes”, cette fois de poésies baroques pour montrer comment s’approche Ionesco de cette forma mentis baroque.
Si nous pensons au sentiment dominant qui hante le siècle du baroque français, c’est certainement la mort. Chez Ionesco, la mort s’insinue dans le calme réseau existentiel tissé par l’enfance. Comme pour la majorité des écrivains autobiographes, l’enfance est un âge “paradisiaque” ; Ionesco entend ce mot dans le sens “adamique”, de celui qui “ignore” encore la mort : “L’enfance c’est le monde du miracle et du merveilleux : c’est comme si la création surgissait, lumineuse, de la nuit, toute neuve et toute fraîche, et tout étonnante. Il n’y a plus d’enfance à partir du moment où les choses ne sont plus étonnantes. […]. C’est bien cela le paradis, le monde du premier jour. Etre chassé de l’enfance, c’est être chassé du paradis, c’est être adulte” (JM 55), car, explique Ionesco, “Il y a l’âge d’or : c’est l’âge de l’enfance, de l’ignorance ; dès que l’on sait que l’on va mourir, l’enfance est terminée” (JM 28). Cette ignorance est enviée par l’adulte dont la conscience d’être-vers-la-mort mine son unité mentale et qui entraîne une perception décomposant l’unité du monde. C’est, au fond, ce que retient le poète baroque Labadie :
Tous estres sont changeans, tous estres sont mortels,
Jusqu’à ceux dont on met les os sur les autels.
Le ciel a commencé, les étoiles sont nées,
Et tout sous le soleil se compte par années.
La vie “s’émiette” jour après le jour, c’est peut être dans ce sens qu’il faut comprendre le mot “journal”, car du point de vue génétique, il y a mainte transgression des règles. Il ne s’agit pas de respecter la chronologie, de dater le texte ; les références temporelles sont très générales et servent certainement à un autre but. Ainsi Ionesco affirme-t-il qu’il est devenu conscient de l’existence de la mort à sept ans et qu’il se sentait déjà vieux à quinze ans. Le temps n’existe chez lui que par rapport à la mort, et c’est la pensée de la mort de sa mère qui l’en a rendu conscient. Et peut-être le but caché de son journal est d’en faire un memento mori, comme l’a fait le poète Motin :
Souviens-toi que tu n’es que cendre
Et qu’il te faut bientôt descendre
Dans le fond d’un sépulcre noir,
Où la terre doit te reprendre,
Et la cendre te recevoir.
En tant qu’écrivain, Ionesco essaie de “fixer” la mort dans un livre, comme dans une pierre, de la maîtriser de cette façon “littéraire”.
La mort est le leitmotiv du texte ; elle est vue par le sentiment d’angoisse auquel l’écrivain ne peut pas échapper, même suite à une cure psychanalytique. C’est peut-être parce que chez lui il ne s’agissait pas d’une maladie, de quelque chose de superficiel, qu’on peut traiter, mais parce que ce sentiment faisait partie de sa substance intime, c’était un fondement de sa personnalité : “Le danger c’est la peur de mourir, d’être tué. L’angoisse c’est la peur de la mort” (JM 130), conscience de la mort qui a influencé les choix thématiques du dramaturge qui avoue : “Il me devient impossible d’écrire des comédies, ou presque : c’est donc bien pour me soulager que je me suis mis à écrire des drames plus noirs. C’est avec une sorte de satisfaction que j’écris sur la misère et l’angoisse : comment peut-on parler d’autre chose quand on a conscience que l’on va mourir. C’est l’horreur et la colère d’être mortel qui fait que l’humanité est comme elle l’est. Le masochisme, le sadisme, destruction et autodestruction, les guerres, révoltes et révolutions, la haine des uns contre les autres sont sciemment ou non, provoqués par le sentiment de notre fin imminente, par la peur, et transformés, transférés ou non, de la mort” (JM 146). Cet univers ébranlé rappelle la perception baroque des artistes du XVIIe siècle, un siècle où les guerres, civiles ou religieuses, les maladies telle la peste, l’insécurité des régimes politiques, se retrouvaient transfigurées dans les créations artistiques. Le poète baroque Chassignet déplorait cet état de fragilité et la condition éphémère de l’homme :
Nous mourons et nos jours roulent d’un viste cours
L’un l’autre se poussans, comme l’onde labile
Qui ne retourne point, mais sa course mobile
D’une mesme roideur précipite toujours.
A part le thème de la mort, le baroque a comme caractéristique le paradoxe, issu du débat des coïncidentia oppositorum dont Ionesco se sent le “champ mental de batailles” (JM 43) (1) : “d’explication en explication j’arrive au point zéro ou absolu, c’est-à-dire là où la vérité et le mensonge sont équivalents, deviennent égaux l’un à l’autre, s’identifient, s’annulent réciproquement devant le rien absolu. On peut ainsi comprendre que toute action, tout choix, toute histoire est justifiée, à la fin des temps, par une annulation définitive” (JM 37). Ainsi les premières pages du livre contrarient le lecteur dont l’horizon d’attente a esquissé déjà les lignes générales du genre littéraire déclaré – le journal. Il paraît que Ionesco a ressenti le degré de généralité auquel il aurait attaché son livre en l’appelant tout simplement “journal” : “Chaque vie est unique. Chaque vie, un univers. Mais, chaque vie n’est rien si elle ne reflète la vie universelle, si elle n’est à la fois elle-même et autre, […], elle n’est rien si elle est perdue dans le néant de l’impersonnel” (JM 42). En conséquence, il ajoute “en miettes”, complément du nom qui l’éloigne de l’impersonnel, mais qui, en même temps, “détruit” son unité. Le journal voué aux miettes indique une perte de consistance (fût-elle existentielle), un texte “malade”, qui se désintègre et dont la succession des jours n’empêche pas leur disjonction. Le livre devient métonymie pour ce qui arrive au corps humain, des morceaux de vie et d’esprit qui perdent leur unité. A l’âge baroque, l’homme pouvait, au moins se rapporter à Dieu, symbole de l’unité parfaite :
Tout estre autre que toi se change à tout moment
Acquerant ou perdant des qualités contraires,
Ton Unité demeure égale en tous mysteres,
Et meut tout sans se voir sujete au mouvement. (Labadie)
Le texte ionescien reste à jamais un texte “malade de mort”, dont les idées contenues à l’intérieur se sont extériorisées et minent la structure formelle du texte. Autrefois le baroque faisait lui aussi éclater les formes, fragmentait l’espace pour focaliser ensuite l’attention sur chaque morceau capable de révéler un sens et une beauté à part. Il ne s’agit pourtant pas d’un texte décentré et aléatoire, car une architecture textuelle existe, mais elle ne se livre pas au premier regard, ou, selon une tradition baroque, c’est une architecture en trompe-l’œil.
Le lecteur reste dans l’attente de cette fin révélatrice, car selon un autre trait baroque, la forme est ouverte. Le Journal en miettes ne contient pas une solution aux problèmes de Ionesco. Le point final fait apparaître le livre à publier, un texte-miroir pour ces fragments d’existence que l’auteur a décidé de partager avec un certain public. C’est l’imprimerie qui dépasse cette contradiction de la vie qui ne vit pas, du “roi qui se meurt”, en offrant l’unité “rêvée” par la simple reliure des pages que la force centrifuge de la vie risque d’éparpiller. De ce point de vue, le drame de la décomposition est sauvé par un autre procédé utilisé par les auteurs baroques : un deus ex machina trouve cette solution de la publication, mais le lecteur peut ressentir le factice, l’artificiel de cette “illusion” visuelle qu’est, en fin de compte, le livre, car il n’est qu’une simple “miette”, une solution partielle aux problèmes existentiels de Ionesco.
L’esthétique des “miettes” focalise notre regard sur chacun des morceaux, les espaces blancs nous invitent, visuellement, à penser à des unités minimales : chaque fragment constitue une idée-monade, pour utiliser un terme de la philosophie baroque de Leibniz. Cette “monade textuelle” est individualisée, se renferme sur elle-même et est détachable. Chez Ionesco, comme au XVIIe siècle, on évite la perfection et la forme close. Il nous semble que ces “miettes” qui fragmentent l’existence, c’est-à-dire les pensées de l’auteur nourries du combat entre la vie et la mort, combat dont on connaît le vainqueur d’avance, constituent les seuls mondes-monades que l’homme peut s’approprier et comprendre. A la forme éclatée du journal en miettes correspond l’image d’un moi en miettes, reflétant le moi des autres qui tous souffrent du drame de l’humaine condition : “lorsque je donne libre cours à l’imagination déchaînée, à la construction imaginative, je ne suis pas seulement moi […] mais je suis tous les autres dans ce qu’ils ont d’humain” (JM 24). L’homme apparaît donc entre les intermittences des rêves et des réflexions, et le texte devient inachevé, infini, un texte où chaque fragment-miette constitue un “pli” de l’existence et une page du livre.
Pour Ionesco, l’existence se dérobe donc à la totalité et n’est faite que de fragments possédants des sens partiels suggérés du point de vue formel par les blancs typographiques qui interviennent assez fréquemment sur la page du livre, comme une promesse toujours différée de révélation et de clôture. Le lecteur s’habitue à cette tension que créent les blancs en opposition avec le noir des caractères d’imprimerie, et se sent convié à cette fête du clair-obscur d’où surgit le sens. L’obscurité renvoie au sens qui met parfois du temps à se préciser et, dont la gamme chromatique symbolique nous ramène au thème de la mort. Pour le lecteur, le blanc devient l’espace de la libération, de la clarté textuelle dont la précision sémantique lui appartient en totalité ; pour l’auteur, le blanc est le moment de suspension du sentiment d’angoisse, à savoir dans le cas de Ionesco, l’espace du rêve.
Le rêve ionescien est fait de dualité (élément baroque aussi) : libérateur de cette conscience aiguë de la mort, espace de l’inconscient, mais constitué lui aussi de “fragments” diurnes, tel le journal proprement-dit, fragments “contaminés” de ce sentiment d’angoisse de la mort. Entre les deux blancs – entre les deux rêves et leur analyse – se tisse le texte et s’exprime le mal de vivre et l’angoisse de la mort. Leur “éclat”, la lumière qu’on focalise sur eux et la lumière qu’ils possèdent tout seuls est peut-être le résultat de ce désespoir de l’homme que menace perpétuellement la mort et qui entend se défendre par l’art, une solution à l’injonction qu’il s’adresse désespérément : “Ne pas se dissoudre surtout, ne pas se dissoudre. Rester, résister, être encore…” (JM 49). L’homme baroque se défendait contre la mort par cet “éclat”, par sa capacité de mettre en lumière, telle la position des statues dans les églises que le soleil devait faire briller un bref instant seulement. Ce moment de grâce valait pourtant tous les autres moments d’obscurité par son intensité, il était la récompense devant la fragilité du monde. Ionesco raconte une expérience semblable, le moment où son vide intérieur s’est rempli d’une lumière à part : “Tout se laissait maintenant pénétrer par une lumière éclatante et prenant conscience, avec une joie illimitée, que tout est […], toutes les choses étaient, mais autrement, tout à fait autrement, dans une lumière de grâce, délicates, fragiles” (JM 58). Cette “lumière” lui semble cachée sous le masque des choses, et alors l’effort humain serait de pouvoir l’entrevoir au-delà des apparences. La solution offerte par cette expérience à la limite de la réflexion et du rêve est de renoncer à unifier les “miettes”, entreprise inutile et par là absurde. La réponse à ce questionnement est une “non-réponse”, il faut perpétuer cet état d’étonnement que Ionesco considère sa “conscience la plus authentique”, et que nous croyons une des sources de ses œuvres, comme tout autant de réponses possibles, émiettées, à la question de la condition humaine.
Un sentiment puissant chez Ionesco est le passage du temps, celui qui s’instaure avec la conscientisation de la mort, qu’il compare à un “pas” fait en avant sur l’axe du temps, une rupture de l’équilibre paradisiaque qui crée le passé. Dans le nouveau cosmos copernicien l’homme subit un choc au moment où il apprend que la Terre ne se trouve pas au centre du système solaire, mais qu’elle tourne tout simplement autour de ce Soleil ; au XVIIe siècle cette décentralisation (tout comme la perte de force de la monarchie absolue après le Roi Soleil) a entraîné une dépression au niveau de l’être humain qui a perdu sa position centrale lui aussi et s’est découvert comme une partie insignifiante, simple “miette” d’un univers qui l’englobe et finit par l’annihiler. L’entrée dans le temps chez Ionesco reprend les étapes de cette expérience : “D’ailleurs, demain arriverait, les saisons s’en iraient et reviendraient, c’étaient elles qui partaient et revenaient, tandis que moi-même, je restais à la même place. Le soleil, les étoiles tournaient autour de moi, qui demeurais immobile au centre de tout. […]. Je ne sais à partir de quel instant, j’ai dû faire quelque chose comme un pas. […]. A partir de cet instant, un passé s’est installé” (JM 30-31). Voilà donc se réitérer la cause de ce mal de vivre commun aux artistes baroques, cause est gravée dans le titre du journal ionescien : l’émiettement qui se lit d’abord comme une destruction de l’unité spatiale, est en fin de compte provoqué par l’écoulement du temps. Un poète baroque se demandait lui aussi :
Et comment pourrions-nous durer ?
Le Temps qui doit tout dévorer,
Sur le fer et la pierre exerce son empire ; (Maynard)
Il est logique que le sentiment puissant de la mort entraîne une autre perspective sur la vie : l’homme ressent l’inutilité de tout ce qu’il fait, car, d’une part, il ne peut pas changer l’inéluctable, et, d’autre part, tout risque de perdre de sa valeur puisque tout mène à la mort. Ionesco affirme sa “certitude ou presque que tout est vain” (JM 26), et d’abord le savoir, incapable de trouver une solution au drame de l’existence humaine ; et l’homme n’y peut rien dans ce monde en perpétuel changement à cause de l’écoulement du temps qui le conduit vers sa propre mort. Les poètes baroques étaient fascinés par l’image de la mer, du vent, du nuage, de la vague ou de l’onde qui décryptaient tout ce que l’homme redoutait dans son âme : le passage, le changement, l’inconstance, en un mot la vanité de l’existence :
Notre esprit n’est que vent, et comme le vent volage,
Ce qu’il nomme constance est un branle rétif :
Ce qu’il pense aujourd’hui demain n’est qu’ombrage,
Le passé n’est plus rien, le futur un nuage,
Et ce qu’il tient présent il le sent fugitif. (Durand)
La littérature serait-elle un intermezzo, comme au théâtre, entre la vie et la mort ? La réponse est certainement affirmative pour Ionesco. Paralysé par l’angoisse de la mort et par le sentiment de l’éphémère et de la vanité de la vie, Ionesco a besoin d’un autre monde pour supporter sa condition d’homme. Le rêve se trouve à mi-chemin entre la vie et l’art, car lui aussi fait jouer l’imagination et la sensibilité de l’homme Ionesco. Le choix porte sur le théâtre, et sa vie et son art s’unissent selon les règles d’un autre thème baroque, le theatrum mundi. L’homme se dédouble en acteur et metteur en scène, sa vie en pièce de théâtre et son monde en décor et masques. L’homme Ionesco vit doublement, c’est ce qui se lit au-delà des lignes du journal : à la réalité quotidienne et dépressive, il oppose cette surréalité, préfixe compris dans le sens que cette réalité seconde parle de la première, mais avec un langage retravaillé. Ce sentiment de la vie en miettes est transposé dans ses pièces au niveau du langage, un langage qui souffre lui aussi, atteint par la mort du sens. Comme dans un miroir, le journal nous offre pour la vie qui s’émiette l’équivalent reflété de la parole théâtrale menacée d’un autre type de mort. Le poète baroque André Mage de Fiefmelin surprend très bien les caractéristiques de son époque et qui nous fait penser au monde ionescien :
Ce monde est un théâtre où nous jouons tous
Sous habits déguisés à malfaire et médire.
L’un commande en tyran, l’autre, humble, au joug soupire :
L’un est bas, l’autre haut, l’un juge, l’autre absous. […]
Bref, ce n’est qu’une farce, ou simple comédie
Dont, la fin des jours la Parque couronnant,
Change la catastrophe en triste tragédie.
Voilà donc ce que l’esthétique et surtout la mentalité baroque peuvent nous offrir comme clés pour mieux comprendre la personnalité d’un écrivain situé à trois siècles de distance, et cela grâce à des constantes humaines qui ne sont pas seulement l’apanage du XVIIe siècle, mais qui sont devenues des constantes universelles, que l’on retrouve chez des êtres humains possédant indifféremment de l’époque qui les a vus naître, ce type de sensibilité que nous avons appelée “baroque”.
NOTES
1. “J’ai à peu près l’impression qu’en moi se déroulent des événements, qu’en moi des choses, des passions s’agitent, s’opposent ; que je me regarde et que je vois le combat de ces forces contraires et que, tantôt l’une, tantôt l’autre prend le dessus ; une mêlée, un champ mental de batailles et que le moi vrai est ce ‘je’ qui regarde le ‘moi’ des événements et des conflits”. (JM 43) (back)
ŒUVRES CITÉES
Chassinet. “Comme l’ombre fragile.” In Rousset, Jean. L’anthologie de la poésie baroque française. Paris : José Corti, 1988.
Durand. “Stances à l’inconstance.” In Rousset, Jean. L’anthologie de la poésie baroque française. Paris : José Corti, 1988.
Fiefmelin, André Mage de. “Deux sonnets.” In Blanchard, André. La Poésie baroque et précieuse. Paris : Seghers, 1985.
Ionesco, Eugène. Journal en miettes. Paris : Gallimard, 1967. (JM)
Labadie. “De la veue de Dieu sous ce nom : d’Éternel et d’Infini.” In Rousset, Jean. L’anthologie de la poésie baroque française. Paris : José Corti, 1988.
____. “Élévation générale de l’esprit à Dieu, en veue de son unité divine”. In Rousset, Jean. L’anthologie de la poésie baroque française. Paris : José Corti, 1988.
Maynard. “Ode à Alcipe.” In Rousset, Jean. L’anthologie de la poésie baroque française. Paris : José Corti, 1988.
Motin. “Méditation sur le mémento homo.” In Chavreau, Jean-Pierre. Anthologie de la poésie française du XVIIe siècle. Paris : Gallimard, 1987.